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ODYSSÉE CLASSIQUE
19 juin à 19h00 - 20h00
Entrée libre sur réservationDans le cadre du FESTIVAL DES CULTURES JUIVES #19
CONCERT DANS LE CADRE DU 70E ANNIVERSAIRE DE LA SIGNATURE DE L’ACCORD CULTUREL ENTRE LA FRANCE ET LE LUXEMBOURG
Conçu pour le Festival des Cultures Juives à la Maison de Victor Hugo, ce programme est une invitation à l’exploration musicale, chaque pièce racontant une histoire unique. Proposé par la Maison du Grand-Duché de Luxembourg à Paris, il veut également faire écho aux nombreux séjours de Victor Hugo au Luxembourg.
De l’enchantement de Mendelssohn, on passe à l’intensité de Ligeti, qui fait résonner des chants grégoriens au violoncelle, puis la folie aux limites de l’instrument. De Brahms, qui s’aventure dans une écriture inhabituellement virtuose, à la profondeur spirituelle de Bruch, nous arrivons à un monument de la littérature pour violoncelle, la Sonate pour violoncelle et piano en mi mineur.
Les pièces s’entrelacent pour former un voyage captivant à travers les émotions et les époques, illustrant la puissance universelle de la musique.
Le programme met à l’honneur des compositeurs d’origine juive – Ligeti, Mendelssohn – ainsi que des œuvres à thématique juive (Kol Nidrei de Bruch) ou écrites pour des musiciens juifs (Brahms, Variations sur un thème de Paganini, dédiées au pianiste juif Carl Tausig).
La Sonate pour violoncelle et piano no. 1 de Brahms, quoique sans lien direct au judaïsme, trouve naturellement sa place aux côtés du Kol Nidrei de Bruch. En effet, l’œuvre de Bruch a été composée à la demande du violoncelliste Robert Hausmann, qui a également popularisé la Sonate de Brahms.
VICTOR HUGO AU LUXEMBOURG
Victor Hugo, amoureux des Ardennes, visite le Luxembourg de 1862 à 1865, lors de ses voyages d’été sur le continent durant ses années d’exil.
Mais c’est expulsé de Belgique qu’il y revient le 1er juin 1871 : ayant offert aux communards, dans sa maison de Bruxelles, l’asile que leur refuse le gouvernement belge, perçu en France, dans cette période de répression, comme un responsable de la Commune bien qu’il ait pris ses distances.
C’est un étrange exil de la République, que vit Hugo au Luxembourg où il travaille à L’Année Terrible et réalise l’une de ses plus belles séries de dessins.
PROGRAMME
- Felix Mendelssohn – Romance sans paroles op. 109 (5 minutes)
- György Ligeti – Sonate pour violoncelle solo (8 minutes)
- Johannes Brahms – Variations sur un thème de Paganini, Livre I (11 minutes)
- Max Bruch – Kol Nidrei (12 minutes)
- Johannes Brahms – Sonate pour violoncelle et piano no. 1 (30 minutes)
Proposé par La Maison du Grand-Duché de Luxembourg à Paris, la Maison de Victor Hugo et le FSJU
Entrée libre sur réservation