Création de l’opéra de chambre de Bruno Giner
Opéra de chambre composé par Bruno Giner sur une nouvelle d’Hervé Le Tellier (Mouvement blanc). Mouvement blanc a été écrit en 1991 pour un recueil de nouvelles publié par Amnesty International.
L’histoire se passe dans un camp de concentration nazi. Auschwitz ? Buchenwald ? Dachau ? Belsen ? On ne sait pas, mais on se doute : Auschwitz peut-être.
Le haut parleur du camp convoque un détenu, juif, célèbre joueur d’échec. En effet, le commandant joue aux échecs chaque jour par téléphone avec le Général. Un coup chacun, matin et soir. Le détenu se présente devant l’officier et se rend compte de sa méprise. A un numéro près, le Commandant s’est trompé de prisonnier : le véritable jouer d’échec est Franz, un camarade de block. Le détenu ne dit rien et moyennant quelques rations de pain il convainc Franz de l’aider à pérenniser la supercherie.
Continuer la partie signifie survivre, chaque jour, au gré des mouvements de pions, cavaliers et tours…
La suite de l’histoire se complexifie encore un peu plus puisqu’on se rend compte que le Général a lui aussi son « juif » joueur d’échec.
Chacun assure sa propre survie en servant d’intermédiaire à leurs bourreaux respectifs. Ont-ils le choix ?
Ensemble instrumental de dix musiciens : 1 clarinette, 1 flûte, 1 cor, 1 trombone, 1 violon, 1 violoncelle, 1 piano et 2 percussions.
Chœur mixte
Laura Muller : Olga 1
Jeanne Dumat : Olga 2
Michel Hecquet : Monsieur Z
Lionel Gonthier : Franz Z
Nicolas Lefebvre : Commandant A
Mise en scène : Benoît Richter
Chef de choeur : Emmanuèle Dubost